dimanche 8 juin 2025

 BARRES  DE  SEPARATIONS  MER

Phare de la Canche


 Le phare de la Canche également appelé phare du Touquet est situé, avenue des Phares, au Touquet-Paris-Plage dans le département du Pas-de-Calais et la région des Hauts-de-France.

Construction

Le phare de la Canche avec la maison du gardien.

En 1946, Monsieur de Rouville, inspecteur général des Ponts et Chaussées, directeur du service des phares et balises, confie l’étude du projet à Louis Quételart, architecte local, en collaboration avec Briquel, ingénieur des Ponts et Chaussées, et Danel, ingénieur des travaux publics de l’État. Trois sites sont envisagés, à l'emplacement du phare sud, à la pointe nord de la Canche ou entre les 2 phares détruits ; c'est cette troisième option qui est choisie. Les travaux sont exécutés par une entreprise de génie civil et de travaux publics de Lens sous la direction de Caridroit, ingénieur, le chantier ouvre le [i 1].

Le phare consiste en une tour octogonale de près de 57,60 m de haut, pour un poids total de 3 080 t[i 1], construite au Touquet-Paris-Plage[1], avec la particularité de se trouver à 800 m de la mer[i 1], près de l'estuaire de la Canche. La lanterne est accessible par 309 marches comprenant les quatre marches extérieures, à l'intérieur se trouvent les 274 marches en béton recouvert d'une plaque en pierre du Boulonnais, jusqu'à la chambre de service carrelée en céramique, suivies d'une volée de 23 marches de même nature et des huit marches de l'échelle de la lanterne, cette lanterne possède toujours deux lampes de 3 000 W derrière des lentilles de Fresnel[i 1].

Ce monument est bâti en béton et en briques[2], Louis Quételart étant mort l'année précédant la mise en service, les travaux sont achevés par son fils Pierre. Le fût octogonal à faces convexes est en briques de parement rouge orangé de Fouquereuil, le parement intérieur est fait de briques jaune orangé. Entre les parements intérieur et extérieur, ce sont des briques d'Attin[i 1]. Le coût total de la construction du phare s'élève à 52 650 000 FRF (1 484 730 EUR2023)[3].

Le phare est mis en service en  mais les travaux ne sont définitivement achevés qu'en 1952[3].

La clôture des jardins est réalisée en 1956, par le cabinet Quételart, le portail d’entrée reproduit les bossages du soubassement du phare dans ses quatre piliers[3].

La plaque sur un poteau du portail principal.

En 1992, le dernier gardien de phare, Jean-Jacques Chalm, s'en va[i 1]. Le phare ne peut plus être visité depuis les inondations de 1993. Les visites sont de nouveau possibles depuis le [2].

Le phare est automatisé en 2001[i 1].

La tour est classée au titre des monuments historiques depuis le . Les bâtiments du phare comprenant l'ancien pavillon du gardien en chef et l'ancien bâtiment de service, avec son jardin, les piliers d'entrée et les bancs, en totalité sont inscrits depuis le [4].

Identifiant : ARLHS : FRA-209 - Amirauté : A1196 - NGA : 8832.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire